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Mon avis sur Tortues Ninja : Les Mutants se Déchaînent

 

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Disponible depuis le 18 octobre 2024, voici mon avis sur Tortues Ninja : Les Mutants se Déchaînent.

 

Tout d'abord, je remercie Maximum Entertainment France pour l'envoi du jeu sur PC

 

Mon avis sur Tortues Ninja : Les Mutants se déchaînent

 

L’histoire du jeu prend place peu après la fin du film Ninja Turtles: Teenage Years, sorti l’année dernière, et nous ramène auprès de nos quatre tortues. Bien que le calme soit revenu à New York, cela ne dure pas longtemps. De nouveaux mutants, inspirés par les exploits des tortues, arrivent en ville, mais tout ne se déroule pas comme prévu, et le chaos refait surface. Heureusement, nos tortues préférées sont là pour rétablir l'ordre et stopper ces nouvelles menaces.

 

New York est une ville célèbre pour ses personnages hauts en couleur, donc une bande de mutants vivant librement sous ses rues ne semble pas surprendre grand monde. Cependant, quand ces mutants deviennent incontrôlables et s'en prennent aux habitants, les choses se compliquent. Inquiets pour la sécurité de leurs proches, nos héros tortues décident de réagir. Avec l’aide de leurs alliés, ils percent le mystère entourant ces événements troublants et ramènent l’ordre une fois de plus.

 

Bien que l’intrigue soit plutôt simple, j’ai apprécié son déroulement et le rythme dynamique de l’histoire. Les personnages sont attachants, et l'humour est bien présent. Si vous êtes fan de la franchise, vous aimerez sans doute l’interprétation unique de chaque protagoniste et les relations qui se construisent. Peu importe jusqu’où l’histoire nous entraîne, les éléments familiers restent au cœur de l’intrigue, ce qui est une bonne chose, car le nouveau style artistique ne plaira pas à tout le monde. Heureusement, certains personnages emblématiques gardent l’histoire bien ancrée dans son univers.

 

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Le gameplay se concentre sur deux aspects principaux. Tout d’abord, il y a les missions principales, où vous devrez affronter des mutants contaminés, livrer des pizzas, vous entraîner dans le dojo, ou encore progresser dans l’histoire. Chaque mission est chronométrée, et vous devrez accomplir votre objectif avant la fin du décompte. Le jeu suit également un cycle jour/nuit, et chaque tortue peut réaliser une activité par période. Cela permet, par exemple, de méditer avant de se lancer dans une mission principale.

 

En parallèle, si le temps vous le permet, vous pouvez rendre visite à des amis en ville. Ces rencontres renforcent vos relations et permettent de débloquer de nouvelles compétences. J’ai trouvé ce système d’évolution des personnages à travers les interactions particulièrement intéressant et bien conçu. Bien que discrètes, ces rencontres enrichissent l’histoire et ajoutent une dimension de profondeur. En plus des missions principales, des quêtes secondaires apparaissent de temps à autre, apportant une dose de surprise et offrant des opportunités de gameplay supplémentaires.

 

Au fil de votre progression dans le jeu, vous explorez une série de petites arènes. Chaque zone est remplie de mutants à éliminer, d’objets à collecter, et de graffitis à photographier. Bien que la collecte d’objets et la photographie des graffitis soient optionnels, vous devrez affronter chaque vague de mutants pour terminer le niveau. Les combats, cependant, se révèlent assez répétitifs et nécessitent peu de compétences pour avancer. Cela m’a laissé un peu déçu, mais mes nièces ont adoré l’aspect défouloir du jeu et la façon dont il encourage à appuyer frénétiquement sur les boutons.

 

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La beauté est dans l'œil de celui qui regarde, et je reconnais que l'esthétique dessinée à la main du jeu ne plaira pas à tout le monde. Personnellement, j'ai adoré le style grunge et les couleurs vives, qui apportent une touche unique au jeu. Les tortues étaient magnifiques et chaque mutant avait son propre design varié. Cependant, ce qui m’a déçu, c’est l’animation et les angles de caméra. L'animation était plutôt rudimentaire et manquait de fluidité, donnant un aspect un peu robotique. De plus, elle manquait d'énergie et paraissait trop uniforme, ce qui brisait parfois le rythme du jeu. Les angles de caméra, quant à eux, n’étaient pas toujours bien conçus, et naviguer sur certains éléments de plateforme devenait frustrant. Vous vous retrouverez à tomber dans les égouts plus souvent qu’à votre tour, ce qui nuit à l’expérience de jeu, surtout quand on sait que le reste de la direction artistique est soigné.

 

L'audio, quant à lui, était assez désagréable. Bien que certaines répliques soient drôles, elles se répétaient sans cesse, ce qui devenait rapidement irritant. J’ai souvent prié pour un peu de silence, car la musique, bien que dynamique et adaptée aux rencontres rapides, ne cessait jamais, contribuant à une sorte de cacophonie incessante. Cela m’a souvent fait grimacer. Cependant, bien que ce style ne soit pas pour moi, mes nièces ont beaucoup ri des répliques absurdes et ont pris plaisir à écraser chaque mutant sur leur passage. Finalement, même si je n’ai pas vraiment accroché, ils étaient captivés et enthousiastes, ce qui montre que le jeu a trouvé son public.

 

Conclusion :

 

Je suis un peu indécis à propos de ce jeu. En tant qu'adulte, il ne m'offre pas suffisamment de variété ni de défi pour me divertir pleinement. De plus, une grande partie de l'action dépasse les attentes, ce qui peut sembler un peu répétitif. Cependant, il est clairement destiné à un public plus jeune. Et il suffit de voir la joie sur le visage de mes nièces pour comprendre qu'il frappe dans le mille. Elles ont adoré le gameplay simple et les dialogues pleins d'humour. En plus, elles sont fans des personnages et peuvent facilement avancer dans le jeu par eux-mêmes. Pour eux, c'est donc une réussite totale, et je recommande sans hésiter de l'acheter pour un public jeune ! Alors, saurez-vous sauver New York des mutants ? Choisissez votre héros, partagez l'aventure avec vos amis et découvrez comment l’histoire se termine.

 

 

 


13/11/2024
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Mon avis sur Dragon Ball Sparking Zero !

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Disponible depuis le 11 octobre, voici mon avis sur Dragon Ball Sparking Zero.

 

Je remercie Bandai Namco France pour l'envoi du jeu !

 

Mon avis sur Dragon Ball Sparking Zero :

 

17 ans après Dragon Ball Budokai Tenkaichi 3, Bandai Namco nous propose enfin un nouveau volet de la légendaire saga des jeux Dragon Ball. Entre-temps, la licence a exploré de nombreux titres variés tels que Raging BlastBattle of GodsFusionsDokkan BattleDB LegendsXenoverse 1 et 2FighterZ, et Kakarot, témoignant de sa richesse et de sa diversité dans l’univers du gaming.

 

Dragon Ball Sparking Zero propose un mode histoire composé de plusieurs épisodes, où l’on incarne différents personnages revivant leurs moments emblématiques de l’œuvre d’Akira Toriyama, tristement décédé cette année. Merci pour tout, Monsieur Toriyama. Vous avez marqué plusieurs générations et créé une œuvre légendaire.

Pour revenir à l’histoire, il est regrettable que les épisodes soient si courts. En effet, l’épisode le plus long est celui de Goku, tandis que les autres sont vraiment succincts. On n’aurait pas été contre davantage d’épisodes. Qui sait, peut-être que le studio envisagera des ajouts dans le futur.

 

Dans chaque épisode, nous progressons de niveau en niveau sur une carte. L’une des principales nouveautés de ce mode histoire est la possibilité de modifier le récit original grâce à des scénarios « What-If », que l’on débloque en remplissant une condition spécifique lors d’un affrontement.

 

Bien que l’idée est correcte, cette dernière manque de profondeur, le mode histoire sera surtout là pour vous aider à prendre en main le jeu avant de vous attaquer au mode en ligne du jeu, noté que le mode histoire vous donnera du challenge sur certains duels notamment Végéta Ozaru.

 

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En plus du mode histoire, vous aurez accès au mode combats personnalisé, ce mode vous permet de créer ou de jouer un combat scénarisé créer par les joueurs ou par vous !

Ce mode est génial et fait appel à la créativité des joueurs. Il serait intéressant que Bandai Namco enrichisse l’expérience en ajoutant de nouveaux paramètres de personnalisation via des mises à jour. Cela dit, on dispose déjà d’une base très solide, et certains scénarios « What-If » sont tout simplement incroyables !

 

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Le gameplay de Sparking Zero reste fidèle à la série tout en se modernisant, avec quelques inspirations de Xenoverse. On y retrouve d’ailleurs deux types de configurations pour les commandes : la configuration « classique », reprenant les touches des anciens opus, et la configuration « standard », avec des commandes modernisées et plus accessibles.

Chaque personnage possède son propre moveset, qui évolue en fonction de ses transformations, ce qui rend le jeu très fidèle à l’œuvre originale. Chaque personnage est respecté dans les moindres détails, et le studio Spike a réalisé un travail phénoménal en capturant parfaitement l’essence de chaque combattant du roster.

 

En ce qui concerne la prise en main, j’ai opté pour les touches modernes. Au début, ce n’est pas évident, le temps de maîtriser les différentes mécaniques comme le Dragon Rush, le mode Sparking, etc. Je vous recommande vivement de passer par les tutoriels et le mode histoire avant de vous lancer dans le mode en ligne.

 

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Pour résumer, le gameplay de Dragon Ball Sparking Zero est un véritable régal pour les fans de la franchise. Les commandes sont fluides et réactives, permettant une expérience de jeu immersive. Les mécaniques de combat, comme le Dragon Rush et le mode Sparking, ajoutent une profondeur stratégique qui enrichit chaque affrontement. Le Dragon Rush, en particulier, offre des opportunités de contre-attaque excitantes, tandis que le mode Sparking permet aux joueurs de déchaîner des attaques puissantes, renforçant ainsi la sensation de puissance des personnages.

 

Chaque personnage a son propre moveset, et les transformations influencent le style de jeu, ce qui encourage l’expérimentation et la découverte. Que vous soyez un joueur novice ou un vétéran des jeux de combat, Sparking Zero offre une prise en main accessible tout en conservant des défis pour les plus aguerris. Dans l’ensemble, le gameplay est à la fois fidèle à l’univers de Dragon Ball et modernisé pour plaire à une nouvelle génération de joueurs, faisant de ce titre une expérience incontournable pour tout amateur de la saga.

 

La direction artistique de Dragon Ball Sparking Zero est tout simplement aberrante et d’une fidélité impressionnante à l’œuvre originale. À tel point qu’il arrive parfois de se demander si l’on regarde un épisode de la série ou si l’on joue à un jeu vidéo. Les graphismes vibrants, les animations fluides et les couleurs éclatantes capturent parfaitement l’essence de l’univers de Dragon Ball, créant une expérience visuelle captivante.

 

Un aspect particulièrement remarquable est le travail de Spike sur les auras des personnages. Chaque aura est rendue avec une précision incroyable, ajoutant une dimension supplémentaire aux combats et renforçant l’intensité des affrontements. Les effets lumineux et les animations dynamiques des attaques spéciaux contribuent à créer une atmosphère épique qui fait honneur aux moments les plus mémorables de la franchise.

 

En somme, la direction artistique de Sparking Zero élève le jeu à un niveau d’immersion rare, offrant aux joueurs une véritable expérience qui les plonge au cœur de l’univers de Dragon Ball. C’est un véritable tour de force qui ravira les joueurs.

 

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Conclusion :

En conclusion, Dragon Ball Sparking Zero s’impose comme une véritable réussite, alliant une direction artistique absolument remarquable à un gameplay dynamique et captivant. La fidélité visuelle à l’univers de Dragon Ball est époustouflante, rendant chaque affrontement aussi plaisant à l’œil qu’intense en termes de gameplay. Les mécaniques de combat bien pensées et les effets visuels saisissants créent une expérience immersive.

 


 

17/20


20/10/2024
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Mon avis sur Sword Art Online Fractured Daydream

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Disponible depuis le 4 octobre, voici mon avis sur Sword Art Online Fractured Daydream.

 

Je remercie Bandai Namco France pour l'envoi du jeu !

 

Mon avis sur :  Sword art online fractured daydream

Dans ce nouvel épisode, Kirito et ses amis continuent de profiter d'ALfheim Online, l'un des MMORPG en VR de la série. Cependant, l'arrivée d'une nouvelle extension baptisée "Galaxia", conçue pour raviver les souvenirs des joueurs, bouleverse leur quotidien. Ils se retrouvent confrontés à des événements étranges dans des lieux familiers, en compagnie de personnages qui ne devraient pas être là. Ainsi, Kirito débute une aventure aux côtés d'Administrator, l'une des antagonistes de la série. Contraints de collaborer, ils tentent de percer les mystères de cette extension. Le scénario explore les points de vue de plusieurs personnages de la série, et "Galaxia" sert de prétexte idéal pour réunir des personnages issus de toute la franchise, y compris des films et des spin-offs.

 

Le scénario de Fractured Daydream, en plus de manquer de profondeur, se montre peu accueillant pour les novices de l'univers. Ceux qui ont suivi les saisons de l'anime pourront s'y retrouver, mais le jeu fait peu d'efforts pour introduire ses nombreux personnages. Contrairement aux précédents jeux Sword Art Online qui prenaient des libertés avec l'histoire originale, ce nouvel épisode reste principalement destiné aux fans de la série.

 

Cependant, le scénario n'est pas au cœur de ce jeu. Alors que les précédents titres étaient principalement des Action-RPG solo, Fractured Daydream prend une orientation multijoueur. Avec une vingtaine de personnages jouables aux capacités variées, le jeu propose plusieurs modes multijoueurs axés sur des quêtes ou des combats de boss en temps réel. Certaines missions peuvent rassembler jusqu'à 20 joueurs pour des batailles en équipe. Il s'agit ici d'un véritable jeu en tant que service, avec tout ce que cela implique : microtransactions, événements temporaires, battle pass, loot, cosmétiques, et une connexion internet obligatoire.

 

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Bien que j'aie apprécié l'aspect narratif, étant davantage intéressé par l'histoire originale, je sais que certains joueurs attendent surtout le gameplay en ligne. Voici le problème : si vous n'êtes pas fan de Sword Art Online mais aimez les jeux d'action axés sur le grind avec beaucoup de loot et des récompenses fréquentes, vous pourriez trouver un certain intérêt dans ce titre, mais uniquement à prix réduit. En revanche, si vous êtes un fan de SAO, vous y trouverez probablement votre compte malgré tout.

 

Certains objectifs sont dispersés sur la carte et nécessaires pour obtenir un classement S dans les missions. J'ai toujours apprécié la chasse aux boss secrets et aux objectifs optionnels, mais j'aurais aimé qu'ils soient mieux indiqués sur la carte, plutôt que cachés. Le jeu étant conçu pour des parties rapides, courir à l'aveuglette à la recherche de ces éléments ralentit l'expérience. De plus, une option permettant de sauter totalement les cinématiques lors des replays serait appréciable, car actuellement, seule une petite portion est ignorée.

En progressant dans l'histoire, vous obtiendrez de l'équipement et augmenterez les niveaux des personnages pour être prêt pour les modes en ligne. Sword Art Online: Fractured Daydream est clairement orienté vers le multijoueur en ligne.

 

Une fois plusieurs personnages et niveaux débloqués, vous pourrez accepter des missions et raids en coopération. Bien que le concept soit intéressant, il devient rapidement répétitif. Les matchs coopératifs se déroulent sur une carte divisée en sections, avec des objectifs à atteindre. L'ouverture de la carte en début de partie permet de planifier plus efficacement, surtout avec les nombreux chemins ramifiés. Comme dans le mode solo, les missions en ligne se terminent par un classement et des récompenses à évaluer. Certaines missions offrent des cosmétiques rares en tant que drops, mais le jeu s'attend à être joué de manière répétée, ce qui peut manquer de contenu suffisant pour justifier l'investissement en temps et effort.

 

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Vous finissez par oublier que les différentes classes étaient censées offrir des styles de jeu variés. Certes, elles ont des compétences élémentaires et des approches différentes, mais au final, tout le monde joue comme un attaquant. Vous ne prêtez plus attention aux ralentissements constants lors des déplacements, quand des objets aléatoires bloquent votre progression.

 

Cela devient presque amusant, tout comme l'étrange système de verrouillage qui envoie parfois un personnage valser à cause d'une capacité mal ciblée. Vous ne remarquez plus la douleur dans vos mains après avoir martelé le bouton Carré, avec quelques pressions sur Triangle. Finalement, vous oubliez même que vous avez répété cette mission 18 fois. Votre seul plaisir devient cette douce explosion de récompenses, le sentiment d'équiper un objet épique qui sera probablement remplacé sous peu, et la satisfaction de savoir que, à mesure que le contenu s'enrichira et que plus de joueurs rejoindront Galaxia, VOUS serez le plus fort.

 

En réalité, c'est l'un des jeux SAO les plus divertissants auxquels j'ai joué depuis longtemps. J'ai apprécié chaque groupe de personnages, sauf la classe de soutien. J'aime beaucoup Leafa, ne vous méprenez pas, mais la classe de soutien dans ce jeu est loin d'être amusante. Elle vous condamne presque à être le maillon faible de toute équipe. Si un rééquilibrage des compétences et des statistiques est envisagé à l'avenir, j'espère que la classe de soutien sera repensée pour la rendre plus intéressante à jouer.

 

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Conclusion :

 

Sword Art Online: Fractured Daydream est un véritable rêve pour les fans de SAO et une excellente expérience pour ceux qui apprécient les jeux de farm et les mécaniques de progression répétitive. Les récompenses après chaque match offrent une satisfaction immédiate, et le gameplay est addictif, stimulant les joueurs à revenir pour encore plus d'action. L'histoire principale, qui s'étend sur environ 10 heures, vous plonge dans l'univers captivant de SAO, et même si les missions et cartes se répètent après cette période, les amateurs de grind trouveront leur bonheur dans la boucle de gameplay. 

 

Bien que le contenu soit parfois limité, Fractured Daydream excelle dans l'immersion grâce à ses combats dynamiques et son univers VRMMORPG familier. Il s'adresse surtout aux fans de la franchise et à ceux qui apprécient les jeux où la répétitivité et la progression sont au cœur de l'expérience. Pour les joueurs à la recherche d'une aventure en ligne profonde, l'attrait peut être moindre, mais pour les adeptes du farm et de l'amélioration constante, ce jeu saura captiver durablement.

 

15/20

 
 

 

 


17/10/2024
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Mon avis sur Throne And Liberty

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Disponible depuis le 1ᵉʳ octobre, voici mon avis sur le nouveau MMORPG d'Amazon, Throne And Liberty. 

 

Je remercie l'agence Minuit Douze et Amazon Games pour l'envoi du jeu (pack anticipé).

 

Mon avis sur Throne and Liberty :

Depuis plus de vingt ans, le marché des MMORPG a vu défiler de nombreux titres, tous aspirant à s'imposer dans cet univers ultra-compétitif. Pourtant, rares sont ceux qui ont réussi à véritablement se distinguer et à laisser leur empreinte. Throne and Liberty a-t-il les atouts pour se tailler une place parmi les élus du genre ? Nous avons mené l'enquête, atteint le niveau 50, et exploré bien au-delà pour vous livrer notre verdict complet.

 

Ce qui frappe immédiatement en lançant Throne and Liberty, c'est son esthétique saisissante. Soyons clairs : ce MMORPG est sans doute le plus beau du moment. Sur le plan technique, il n'y a presque rien à redire. Le monde ouvert s'étend à perte de vue, avec une distance d'affichage impressionnante, et le nombre de joueurs affichés simultanément impose le respect. Au-delà de la qualité graphique, l'univers bénéficie d'une direction artistique inspirée, avec une topographie crédible et une échelle cohérente. L'accent a été mis sur la verticalité, offrant de nombreux points d'observation élevés, d'où l'on peut s'élancer pour planer et admirer des panoramas grandioses.

 

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Comme mentionné précédemment, le fait que le jeu puisse afficher autant de joueurs simultanément sans que le moteur ne vacille est impressionnant. Cela renforce l’aspect massivement multijoueur que certains concurrents tendent à négliger avec des serveurs instanciés. Ici, les villes regorgent de joueurs, tout comme les événements PvE et PvP répartis tout au long de la journée. Sur le plan technique, il est impossible de ne pas souligner les téléportations, quasi instantanées, même sur de longues distances à travers la carte. Cela relève presque de la magie noire, tant l'efficacité est bluffante. Le seul point faible technique concerne les serveurs qui, lors des premiers jours du lancement, ont peiné à gérer l’afflux massif de joueurs, entraînant des latences et déconnexions. Heureusement, la situation s’améliore peu à peu, notamment grâce à l’ouverture de nouveaux serveurs.

 

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L’histoire, sans révolutionner le genre, reste suffisamment engageante pour donner envie de progresser et d’explorer de nouvelles régions, chacune avec ses propres défis à relever. Bien que la trame narrative ne soit pas exceptionnelle, elle sert principalement de prétexte pour guider le joueur à travers les zones adaptées à son niveau jusqu’au contenu endgame, une fois le niveau maximal atteint. La phase de leveling est plutôt rapide : comptez moins de 10 heures si vous sautez les cinématiques, et plus de 30 heures si vous vous immergez pleinement dans l’histoire. Cette étape s’apparente en réalité à un long tutoriel qui introduit progressivement toutes les mécaniques de Throne and Liberty.

 

En ce qui concerne les classes, Throne and Liberty se démarque en adoptant une approche plus flexible. Il n’y a pas de classes traditionnelles ; vos compétences dépendent des deux armes que vous équipez. Chaque arme offre des sorts actifs et passifs, et il vous revient de construire votre build en sélectionnant jusqu’à 12 compétences que vous estimez utiles. Ce système, à la fois permissif et modulable, permet par exemple à un DPS d’opter pour une combinaison “arbalète et dague” ou “arc long et bâton”, tandis qu’un healer pourrait privilégier un duo “baguette et bâton” ou “baguette et arc long”. En tout, cela donne une vingtaine de combinaisons possibles, dont la majorité est viable (bien que certains builds soient moins performants pour la compétition). Si, sur le papier, l'idée de passer d’un healer à un DPS paraît simple, en pratique, cela nécessite beaucoup de temps pour faire progresser vos niveaux d’armes et de compétences, notamment en endgame. Il est souvent plus efficace de créer un nouveau personnage (reroll) à partir du niveau 1 que de développer un second set d'armes.

 

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Dans Throne and Liberty, les builds sont extrêmement permissifs et hautement personnalisables. À chaque montée de niveau, vous attribuez des points de statistiques (force, dextérité, etc.) et débloquez de nouvelles compétences en fonction des armes équipées. À cela s’ajoute la possibilité d’améliorer chaque compétence, avec un système basé sur des chances de réussite variables, et d’ajouter des effets secondaires via un arbre de compétences spécifique. Chaque arme possède également son propre arbre à multiples embranchements, offrant aux théoriciens du build une véritable mine d’or pour satisfaire leurs analyses minutieuses.

 

L’équipement (casques, armures, etc.) joue lui aussi un rôle clé dans l’optimisation du build, chaque pièce apportant ses propres statistiques. Ces dernières peuvent être améliorées en collectant divers matériaux, mais, comme pour les compétences, une part de chance entre en jeu : les améliorations peuvent varier de 10 % à 50 %, selon votre chance. Heureusement, il n’y a ni remise à zéro ni échec ; chaque amélioration représente un progrès, même si certains paliers nécessitent plus de temps et d’efforts. La progression dans Throne and Liberty suit donc les codes classiques des MMORPG, avec une forte importance accordée au grind, à la collecte de loot, aux taux de drop, ainsi qu’à l’amélioration continue des compétences et de l’équipement, tout cela dépendant, bien sûr, de votre veine.

 

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Comment alors farmer efficacement tous ces matériaux ? Throne and Liberty propose une progression qui saura satisfaire autant les amateurs de PvE que ceux de PvP. Pour le PvE, on retrouve des donjons en groupe, qu'ils soient instanciés ou non, des événements de collecte de matériaux sur des monstres, des contrats journaliers, des missions hebdomadaires, ainsi que des world boss. Côté PvP, les joueurs pourront participer à des captures de régions, des sièges de châteaux, et à des événements de collecte avec le PvP activé, où ils auront la possibilité de jouer en guilde ou d’être associés aléatoirement à une équipe. Une arène PvP en petit groupe est également accessible.

 

Ainsi, chacun peut monter son personnage selon ses préférences. Les tryharders se plairont à explorer tous les types de contenus, car le PvP et le PvE sont tous deux captivants. Personnellement, je trouve que le système PvP, notamment avec ses mécaniques de guilde, est l’un des aspects les plus divertissants du jeu. *Throne and Liberty* encourage fortement les interactions entre joueurs, ce qui apporte son lot de drames et de rebondissements. Toutefois, il convient de préciser que le PvP n’est pas activé en permanence sur toute la carte, mais seulement à certains moments spécifiques.

Enfin, quelques activités plus légères, comme la pêche et la cuisine, sont également proposées pour diversifier l’expérience.

 

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Souvent critiqué, le système de combat m’a néanmoins convaincu. Les affrontements sont dynamiques, intégrant une parade active, des rotations de compétences et la gestion des déplacements simultanément. Certes, cela reste classique, mais Throne and Liberty s'en sort avec brio et n’a rien à envier à la concurrence.

 

En ce qui concerne le pay-to-win, qu’en est-il ? Au moment où j'écris ces lignes, rien ne laisse penser que nous sommes face à un MMORPG pay-to-win. Bien sûr, Throne and Liberty propose un cash shop, étant un free-to-play (il faut bien rémunérer les développeurs et maintenir les serveurs), mais aucun des articles disponibles ne crée un déséquilibre de puissance entre les joueurs. Les objets sont principalement cosmétiques ou permettent d'accélérer la progression, comme obtenir plus rapidement la recette d'une arme plutôt que de la farmer. Rien de honteux à signaler à l'heure actuelle.

 

Personnellement, je trouve que le FOMO (fear of missing out) n'est pas omniprésent dans le jeu, ce qui est appréciable. La régénération des ressources nécessaires pour le farming (contrats, donjons coopératifs ou en open world) peut s'accumuler pendant six jours avant d'atteindre son maximum (si mes calculs sont bons, n'hésitez pas à me corriger en commentaires). Ainsi, il est tout à fait possible de ne lancer le jeu qu'une fois tous les trois ou quatre jours sans subir de pénalité. Bien sûr, les joueurs acharnés peuvent se connecter plusieurs fois par jour pour participer à un maximum d'activités, mais cela ne devrait pas creuser un fossé insurmontable entre les joueurs, surtout sur le long terme. De plus, plusieurs types de guildes émergent, allant des acharnés aux hardcore gamers en vacances, en passant par des guildes où les membres progressent à leur propre rythme.

 

Conclusion :

Throne and Liberty est un MMORPG ambitieux qui se distingue par ses prouesses techniques et ses mécaniques de combat à grande échelle. Il saura séduire à la fois les amateurs de JcJ et de JcE grâce à ses activités variées qui couvrent tous les aspects du jeu. Sans chercher à révolutionner le genre, Throne and Liberty propose une expérience efficace, enveloppée dans un design technique de nouvelle génération qui insuffle un véritable dynamisme au MMORPG. Une expérience à ne pas manquer.

 

 


14/10/2024
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[Express] Mon avis sur Silent Hill 2 Remake

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Disponible depuis le 8 octobre sur PS5 et PC, voici mon avis sur Silent Hill 2 Remake. 

 

Je remercie Konami pour l'envoi du jeu et donc avoir l'opportunité de vous donner mon avis sur ce titre.

 

Mon avis sur silent hill 2 Remake : 

 

En 2001, Silent Hill 2 avait laissé une empreinte profonde et durable sur ceux qui s'y étaient aventurés, marquant à jamais l'univers du jeu vidéo.

 

Avec les années, entre nostalgie et son statut incontestable de jeu culte, l'idée d'un remake semblait à la fois audacieuse et risquée. Pourtant, le studio Bloober Team a relevé ce défi monumental avec succès, parvenant non seulement à respecter l'héritage de l'original, mais aussi à le réinventer. Cette nouvelle version d'un chef-d'œuvre intemporel devient un classique moderne, destiné à captiver une toute nouvelle génération de joueurs et joueuses. Ce remake s'impose comme un incontournable pour les amateurs de récits fantastiques, à plus d'un titre.

 

Le jeu révèle immédiatement la puissance intacte de son prologue. Les séquences d’ouverture conservent toute leur intensité : des plans iconiques, une musique imprégnée de mélancolie, et un point de départ aussi troublant que captivant. Dès les premières minutes, le joueur est plongé, aux côtés de James Sunderland, dans l’atmosphère oppressante de Silent Hill. James, un homme en apparence ordinaire, est pourtant au cœur d’un drame personnel poignant : il a reçu une lettre de sa défunte épouse, Mary, morte trois ans plus tôt, l’invitant à la rejoindre dans cette ville maudite. Dès ces premiers instants, l’intrigue s’empare de l’attention du joueur, le propulsant dans une aventure psychologique où Mary hante constamment les pensées de James — et, rapidement, les nôtres.

 

James Sunderland est un personnage brisé, voûté, lent dans ses mouvements, avec une fragilité palpable. Bien que l’on puisse évoquer une certaine ressemblance physique avec Leon Kennedy de Resident Evil, James n’a rien du combattant aguerri. Sa vulnérabilité, particulièrement perceptible dans les combats, est un choix assumé qui amplifie l’immersion. Modernisées, ces phases de combat n’en demeurent pas moins lourdes, renforçant la maladresse du protagoniste et son incapacité à affronter efficacement les horreurs qui l’entourent.

 

Dès sa sortie des toilettes, où James est introduit, le joueur reçoit une véritable claque visuelle. Redécouvrir l’esplanade mythique de Silent Hill, sublimée par les technologies modernes, est une expérience saisissante, offrant une satisfaction immense aux joueurs nostalgiques. La ville, autrefois archétype de l’Amérique rurale, conserve son manteau de brume, non plus comme une contrainte technique, mais comme un choix esthétique assumé. Cette brume omniprésente, dense et oppressante, limite la visibilité à quelques mètres, créant une atmosphère de tension constante qui rend chaque exploration inconfortable et angoissante.

 

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Le jeu ne se présente certainement pas comme une escapade « feel good » ; il plonge le joueur dans une expérience empreinte de thèmes d’une dureté extrême, d’autant plus pertinents en 2024. À travers des rencontres rares mais profondément marquantes, Silent Hill 2 aborde des problématiques humaines complexes, confirmant que, malgré son avant-gardisme en 2001, le titre conserve toute sa résonance aujourd’hui.

 

Sur le plan de l’exploration, cette refonte offre une profondeur inédite. La ville de Silent Hill se révèle plus vaste et plus riche, tout en laissant cette sensation persistante d’avoir manqué des secrets cachés, incitant ainsi à plusieurs sessions de jeu. Avec huit fins possibles et un mode New Game +, la rejouabilité est immense, une première partie demandant environ 13 heures. L’immersion est d’autant plus renforcée par une interface intuitive, où la carte s’actualise en temps réel, annotée directement par James, permettant une exploration fluide sans jamais briser l’atmosphère pesante du jeu.

 

L’aspect sonore, quant à lui, mérite des éloges. La fameuse radio, toujours annonciatrice de danger, continue de crépiter dans le silence oppressant de la ville. Les dialogues, sous-titrés en français, conservent leur intensité originale, tandis que la bande-son réorchestrée maintient un niveau de tension émotionnelle constant, sublimant chaque moment clé du jeu.

 

Conclusion :

 

Bien que quelques défauts puissent être relevés, comme la répétitivité des ennemis ou l’apparition d'éléments visuels intrusifs lors des blessures, ces points mineurs n'altèrent en rien la qualité globale de l'œuvre. Les combats, malgré leur simplicité, ne sont pas le centre de l’expérience. Ce qui fait la force de Silent Hill, c’est avant tout sa terreur psychologique, les émotions profondes qu’il provoque, et sa narration, sublimée par des énigmes à la fois logiques et exigeantes.

 

Au final, cette nouvelle version de Silent Hill 2 s’impose comme une œuvre à part entière, tout en préservant l’essence du jeu original. Grâce à une refonte technique impressionnante, une ambiance sonore envoûtante et une exploration enrichie, elle saura captiver aussi bien les vétérans que les nouveaux venus. Il est désormais certain qu’il y aura un avant et un après Silent Hill 2, et que cette réinvention laissera une empreinte durable dans l’histoire du jeu vidéo, tout comme son prédécesseur l’avait fait.

 

 


14/10/2024
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