Vous incarnez un des six personnages jouables, Après plusieurs mois depuis les événements de Banoi, les autorités américaines ont imposé une quarantaine forcée sur la Californie, qui est devenue une zone interdite. Cette décision a été prise en réponse à une menace inconnue et dangereuse qui s’est répandue dans la région, obligeant les autorités à prendre des mesures drastiques pour protéger la population.
Après le crash d’un avion et la phase d’introduction, vous arrivez à Bel Air, où vous ferez la rencontre des premiers survivants, notamment de l’actrice Emma Jaunt.
L’histoire de Dead Island 2 peut sembler assez simple à première vue. Les joueurs incarnent des personnages immunisés qui doivent trouver un moyen de quitter la ville tout en cherchant un remède à l’épidémie qui a transformé la population en zombies.
Au fur et à mesure de votre progression, vous découvrirez des informations qui vous permettront de comprendre l’origine de l’épidémie et les motivations des différents groupes de survivants qui se sont formés dans la zone de quarantaine.
La recherche d’un moyen de quitter la ville n’est pas une tâche facile, et vous devrez explorer plusieurs zones différentes, chacune avec ses propres défis et dangers. Tout au long de votre parcours, vous rencontrerez d’autres survivants qui vous aideront ou vous trahiront.
En somme, bien que l’histoire de Dead Island 2 ne soit pas particulièrement complexe, elle est bien construite sur le ton de l’humour et offre pas mal de moments drôles. L’histoire se termine en une vingtaine d’heures de jeu, en ayant fait quelques quêtes secondaires entre temps. Un peu court à notre goût.
On vous recommande d’ailleurs de faire ces quêtes secondaires, elles ne procurent pas l’effet Fedex de certains jeux. De plus, elles sont truffées de références à la pop culture et c’est super sympa de les repérer.
Le gameplay : Massacrez-les tous !
Le gameplay de Dead Island 2 reste similaire au premier opus, mais améliore la formule. Il s’agit toujours de dégommer des zombies avec des armes très variées et toujours plus farfelues grâce au craft, mais avec quelques nouveautés.
En effet, il y a l’ajout d’un système de deck par exemple. Vous devrez choisir des cartes de compétences afin de renforcer vos habilités, comme améliorer votre esquive ou coup de pied sauté.
A part du charcutage de zombies, il vous sera aussi possible de résoudre des énigmes, un peu répétitives et parfois pénibles (disjoncteur pour activer une porte, les pompes à pression et fusibles à placer pour ouvrir des lieux optionnels).
Dans chaque zone du jeu, vous trouverez des objectifs secondaires qui vous permettront d’acquérir de l’équipement plus performant et des ressources de craft, en plus de proposer chacune un marchand.
La variété des armes est impressionnante (couteau, marteau, fusil de chasse, griffes, etc.). On ressent bien les impacts lorsqu’on frappe, une masse ira faire voler les zombies tant dit que pour un couteau, la lame ira se planter dans le zombie avant de la retirer, et c’est super satisfaisant.
De plus, vous pourrez améliorer vos armes et les réparer à l’établi grâce aux différentes ressources, des plans sont trouvables dans les différentes zones de L.A. Une épée peut devenir une épée électrique, toxique, feu ou encore saignante.
Le gameplay est complet et super fun, pas très différent du premier opus, mais il fonctionne parfaitement avec la DA.
Le jeu tourne super bien sur PS5, quelques chutes de framerates mais rien de méchant.
Les personnages sont tous sympas à jouer, avec 2 compétences innées chacun, qui leur sont propres. Ce sont des passifs, qui varient un peu leur gameplay. Autrement ils ne sont pas très différents les uns des autres, sauf pour la résistance. Certains personnages mourront en 2 coups, d’autres seront plus tanky.
Tout le jeu est faisable en coop, jusqu’à trois joueurs maximum. L’avancée est partagée, pas besoin de refaire les missions sur votre partie si vous êtes l’invité. Des petits bugs étaient présents, comme des déconnexions lors des voyages rapides, ou l’impossibilité d’ouvrir une porte pour l’invité, à voir ce que cela donne à la sortie. Les risques pour l’hôte quant à lui sont des crashs de temps en temps, c’est un peu inquiétant. Rejoindre la partie d’un joueur plus haut ou plus bas niveau est a priori possible, mais on ne l’a pas testé.
Un petit point négatif également est l’absence de voyage rapide pendant une bonne partie du jeu, celui-ci se débloquant assez tard. Les zones étant assez linéaires, c’est parfois embêtant de faire 10 minutes à pied d’un point à l’autre.
Direction artistique et Design : Une belle reproduction de Los Angeles !
Niveau direction artistique, les zones et l’environnement sont magnifiques et les différents secteurs de L.A sont plus colorés les uns que les autres. Ca fourmille de détails, de références, et c’est très bien réalisé. La technologie FLESH vantée par le jeu, censée améliorer le rendu des démembrements, chairs dissoutes etc, fait très bien le boulot. C’est très « réaliste » et spectaculaire, on peut tout démembrer dans le zombie. Niveau zones, Monarch Studios est particulièrement agréable à explorer. Cependant, elles sont très inégales en taille et en possibilités d’exploration. C’est dommage de ne pas avoir Downtown Los Angeles d’explorable, certaines zones sont très petites et vides comme Hollywood Boulevard.
Côté ennemis, leurs design sont excellents. Le « bestiaire » est varié, mais un peu artificiellement. En effet c’est souvent uniquement la tenue qui change selon la zone. Chacun à ses particularités, certains ennemis sont sensibles aux lames, au feu ou à l’électricité, ou au contraire y sont immunisés.
Cela dit les différents boss sont décevants (en dehors de la première qui a une belle mise en scène) et faciles, du moins en coopération. Les vrais boss du jeu, ce sont les câbles électriques et l’environnement en général. Feu, poison, électricité… On est mort plus souvent par l’environnement que par les zombies. Ce qui est à la fois positif, car l’interaction avec l’environnement est superbe, mais aussi dommage, c’est contre les zombies que l’on est censé se battre…
On est donc sur un gros point positif niveau qualité visuelle, animation et direction artistique.
Petit mot sur les musiques : Elles diffèrent selon les zones, les boss et quêtes secondaires, et certaines sont déjantées. On sent que les développeurs se sont lâchés niveau musique, et le mélange avec l’action qui n’a parfois rien à voir nous a bien fait rire.
Conclusion et avis